Autres Matériaux

Solutions :
 
  Un simple coup de balai ou d’aspirateur suffit généralement ; si besoin, nettoyez le sol à l’eau claire. S’il est particulièrement sale, ajoutez dans le seau un peu de savon noir. Deux ou trois produits de base, écologiquement irréprochables, comme le savon noir (ou savon gras), l’huile de lin suffisent pratiquement à résoudre tout les problèmes. Adjoignez-leur à la rigueur un produit multi-usages réellement vert (à base végétale ou biodégradable à au moins 98 % en quelques jours) et le tour est joué.
Nettoyez régulièrement avec un détergent écologique. Un détergent avec de l’eau chaude en nettoyage régulier est suffisant pour une bonne hygiène. - Utilisez du vinaigre blanc pour nettoyer plutôt que des produits nettoyants, il est très écologique et particulièrement efficace lorsqu’il est mélangé à de l’eau chaude.

Les insecticides :

  Les insecticides sont partout dans la maison et  peuvent être nocifs pour votre santé . Les insecticides sont absorbés par le corps, notamment la bouche, la peau et les voies respiratoires. Ils peuvent provoquer des effets immédiats dont les symptômes se manifestent généralement par des maux de tête, une irritation de la peau ou des yeux, des nausées, des étourdissements, un manque d’appétit ou la fatigue. Selon un article émanant de la recherche française et publié dans Occupational and Environmental Medicine 2006, les insecticides ménagers peuvent même augmenter le risque de leucémie.

Préférez une moustiquaire à un spray contre les insectes particulièrement toxique.
Placez une orange percée de clous de girofle dans vos armoires : elle repoussera les mites.
Privilégier les insecticides à base de pyrèthre naturel
                                                                                                                                                                     5 €/ unité          

Revêtements dangereux:

  De même, de nombreux revêtements de sol ou muraux synthétiques "relâchent" tout au cours de leur vie des gaz ou poussières résiduels peu recommandables pour la santé à l'intérieur de nos maison. (moquettes, parquets, linos, isolants, laçures, peintures...)

A chaque fois que cela est possible, il faut éviter les matières issues de la pétrochimie sous toutes leurs formes :
- parquets synthétiques,
- dalles de sols synthétiques,
- moquettes, qui cumulent aux risques d’émanations toxiques  (provoque des réactions allergiques et/ ou inflammatoires…)
Préférer

- le parquet naturel ou dalles en bois massifs,
- les terres cuites,
- les carrelages ou céramiques,
- les pierres naturelles,
- les dalles en liège,
- les moquettes en fibres végétales (coco, jute...)
-une moquette labellisée GuT (limitation des COV émis) ou en laine non traitée sur toile de jute avec sous couche en feutre textile.
Attention ! Tout ce qui augmente la chaleur (planchers chauffants...) et l'humidité au contact de ces matériaux favorise la diffusion des COV (composés organiques volatiles).

Les rideaux et tissus d’ameublement

  Les tissus d'ameublement neufs, les tapis synthétiques… dégagent du formaldéhyde et autres COV de façon constante pendant des mois.
Privilégier donc des tissus naturels, teints et traités uniquement avec des bases biocompatibles.


Mobilier dangereux

Tout élément d'ameublement constitué de particules de bois (agglomérés), de colles synthétiques, recouverts ou non de stratifié, laissent échapper eux aussi des vapeurs de solvants ou matières volatiles régulièrement. Il est donc fortement déconseillé de les introduire dans la décoration intérieure de sa maison.
Il vaut mieux préférer des meubles en bois massif ou constitués de matériaux stables.
 

Des produits alternatifs :
  
  Il existe aujourd'hui une large gamme naturelle de produits pouvant convenir à tous les usages domestiques ::
- peintures,
- antirouilles,
- lasures,
- laques,
- huiles et produits d'entretien,
- vitrificateurs,
- cires,
- enduits et apprêts muraux,
- colles, mastics, siccatifs, décapants.
Ces produits non issus de la pétrochimie et garantis sans métaux lourds, existent pour différents supports (minéraux, plâtre, bois, fer.) et il suffit d'y adjoindre des pigments colorés adaptés pour obtenir toutes les nuances chromatiques souhaitées.


Plantes dépolluantes : 
  
   Un certain nombre de plantes ont des capacités à absorber des gaz toxiques ou polluants de l'intérieur des habitats.
  Un Chlorophytum                        Un Potos              Langue de belle-mère ,                
                                                                                                Sansevieria trifasciata,
                                                                                               captant le benzène                                                                                                                                                                                                                                                           

Une plante dépolluante est une plante qui permet de réduire, grâce à son métabolisme, la quantité des polluants intérieurs (aussi appelés composés organiques volatils) tels que le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène, l’ammoniac ou le benzène.

Législation :

  L'union Européenne (UE) modernisé la législation européenne en matière de substances chimiques et mis en place le système REACH un système d'enregistrement, d'évaluation, d’autorisation et de restriction des substances chimiques.

Conclusion:

    Sans nous en rendre compte nous somme chaque jour exposé à une pollution intérieure importante, cette pollution concerne également les lieux ou nous nous pensons le plus en sécurité: notre chambre. L'un des principaux facteurs de cette pollution intérieure et la nocivité des matériaux qui engendrent de nombreux effets plus ou moins graves sur la santé comme nous l'avons vu précédemment. cependant il existe de plus en plus de solutions pour remédier à cette pollution intérieure, tel que des geste simples ou l'utilisation de matériaux adapter à la protection de la santé. Ces alternatives sont de plus en plus accessible, et présentes sur le marché. De plus certaines directives et recommandations (tel que de nouvelles lois) permettent de prévenir l'utilisateur du niveaux de polluants présents dans le matériau et donc de faire des choix, afin réduire la pollution intérieure et donc les effets sur la santé. La cohérence des résultats obtenus dans différentes études, et les bénéfices sanitaires observés lors de réductions des niveaux de pollution constituent aujourd’hui un ensemble de preuves en faveur de l’existence d'un lien de causalité entre l’exposition à la pollution et la santé. Par exemple l'InVS(institut de veille sanitaire) à lancé une étude en 2011 sur un échantillon de 5.000 personnes âgées de 6 à 75ans en vue de connaître l'état d'imprégnation de la population française les résultats sont clairs : Par exemple les pesticides de la famille des pyréthrinoïdes (insecticides actuellement les plus utilisés) on étaient retrouvés dans plus de 80 % des échantillons urinaires, les niveaux moyens français sont environ trois fois plus élevés que ceux observés aux États-Unis et supérieurs aux niveaux allemands. Et 2012 verra le démarrage de l'enquête sur le terrain avec les premiers résultats prévus pour 2013. Autre nouveautés: L'étude de cohorte Elfe qui a pour but de suivre 20.000 enfants de leurs naissance à 20 ans afin de repérer les signaux faibles et de bien connaître les effets réels de la pollution chimique sur la santé. Les résultats sont encore attendus mais d’ores et déjà nous constatons que de larges moyens sont mis en œuvre pour lutter contre la pollution intérieure.